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Thread Entre 1994 et 2009, la Russie a mené une guerre totale contre la Tchétchénie, faisant suite à sa déclaration d'indépendance en 1991. Deux guerres, entre 150 et 300000 morts. Soit 15 à 30% de la population civile. Un massacre sous le silence de la communauté internationale.
Les Tchétchénes n'avaient pas la chance d'être "blonds aux yeux bleus", ni de "conduire les mêmes voitures que nous".
L'Ukraine est plus peuplée, plus proche de nous, avec une économie et un sol très riche. Imaginez l'ouverture de l'UE vers un pays où le salaire moyen est de 250€. Le rêve pour notre économie capitaliste : délocalisaions en perspective et pression sur les salaires chez nous.
Mais surtout, cette guerre est spéciale pour une autre raison qui est trop peu évoquée, si ce n'est quand il s'agit des sanctions financières et de sortir partiellement la Russie du système SWIFT qui gère principalement les paiements interbancaires dans le monde.
Cette guerre est spéciale car elle est menée contre un des pays qui contrarie le plus depuis moins d'une dizaine d'années l'hégémonie du #dollar. La #Russie, la Chine, l'Iran, et la Turquie, se sont alliés pour réduire le poids du dollar dans leurs échanges commerciaux.
Ce bloc de pays qui osent défier le dollar, sont entrain de remettre en question le "privilège exorbitant du dollar", et par là même l'hégémonie économique des États-Unis.
Dites-vous bien qu'avec plus de $30000 milliards de dette publique, les États-Unis se financent gratuitement sur le dos du monde. Charles de Gaulle l'avait bien compris déjà en 1965, alors que le système monétaire reposait sur un dollar adossé à l'or (accords de Bretton Woods).
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Après la guerre froide et la chute de l'empire soviétique, nous sommes entrés depuis quelques temps déjà dans une nouvelle guerre, une guerre monétaire, qui oppose les pays qui font allégeance aux États-Unis et au dollar, aux pays qui ont "apostasié" le dollar.
Les États-Unis ont prouvé dans l'histoire qu'ils étaient prêt à tout pour maintenir leur privilège exorbitant du dollar, même du pire, à savoir des guerres dévastatrices.
Le dollar ne repose plus sur l'or depuis 1971, mais principalement sur le pétrole. Les guerres qui ont déstabilisé le Moyen-Orient depuis la fin des accords de Bretton Woods n'avaient pour but que de mater les "dictatures" ayant osé apostasier le dollar...
Anice Lajnef @AniceLajnef6/ L'or noir a ainsi remplacé l'or jaune pour revigorer le dollar. Cet État de fait explique l'interventionnisme militaire américain dans la région du Moyen-Orient. L'hégémonie du dollar doit se maintenir coûte que coûte, par la guerre s'il le faut. twitter.com
Après Saddam Hussein, après Kadafi, voilà #Poutine qui endosse le costume de "l'homme le plus horrible du monde", l'homme à abattre.
Bien sûr il ne s'agit pas de faire de ces dirigeants des anges, ni de les dédouaner de leurs méfaits, mais il s'agit de mettre en exergue que le récit officiel et médiatique sur les guerres humanitaires et les guerres pour la démocratie, ce n'est que l'arbre qui cache la forêt.
La forêt qui est en arrière plan, c'est une guerre économique qui avance masquée, une guerre du bloc des pays vassaux du dollar et des États-Unis, face au bloc des pays qui remettent en question cette suzeraineté monétaire du dollar !
Les sanctions économiques et financières contre les deux derniers renégats du "monde libre" n'ont rien donné si ce n'est des drames humanitaires. Les armes ont fini par parler. Saddam a fini pendu. Kadafi a été livré à une foule en délire. Leurs pays baignent dans le chaos.
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Contrairement à ses prédécesseurs apostats du dollar, Poutine a un joker de poids entre les mains : l'arme nucléaire.
L'histoire nous a démontré que les sanctions économiques punissent des civils innocents, que la guerre mène à la destruction. Les États-Unis sont en train de nous entraîner dans une guerre qui n'est pas la nôtre.
Nos dirigeants doivent se démarquer de la position atlantiste de l'UE, pour notre bien, pour celui des civils ukrainiens, et pour celui des civils russes.
Tous ses dirigeants qui se battent pour des desseins qui nous dépassent doivent se mettre autour d'une table, pour discuter de leurs différents économiques et stratégiques. Mais de grâce qu'ils épargnent les civils innocents, où qu'ils se trouvent.
Malheureusement un discours comme celui-ci est inaudible dans le brouhaha médiatique qui déroule la propagande officielle. Seuls les belliqueux aux sombres intérêts donnent de la voix sur les médias, réussissant à jouer de la naïveté des masses, en jouant sur leurs émotions.
Réfléchissons ensemble sur les leçons du passé. L'homme est un éternel oublieur, pourvu que cette fois il se resaississe et se souvienne que seule les vies humaines comptent à la fin. En attendant ce sursaut, méfions-nous de la propagande de guerre qui est propagée chez nous !

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Anice Lajnef

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